Association  BPSGM          Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale         64000 Pau

Archives des catégories : Articles

L’ARMÉE SECRÈTE DANS LES BASSES-PYRÉNÉES. LES SEPT SECTEURS D’OPÉRATIONS (1943-1944).

Au lendemain de la guerre, Honoré Baradat, correspondant départemental du Comité d’histoire de la Seconde guerre mondiale, réunit à la préfecture de Pau tous les anciens responsables des six secteurs de l’Armée secrète des Basses-Pyrénées. Son but est purement d’ordre historique. Il veut établir un relevé précis des diverses formations qui composent le mouvement, secteur… Lire la suite

L’ARMÉE SECRÈTE DANS LES BASSES-PYRÉNÉES. HISTORIQUE 1941-1944.

Les mouvements de Résistance créés dès 1940 et 1941 sur le territoire hexagonal sont presque exclusivement des organisations civiles. C’est aussi le cas dans le département avec les précurseurs (et futurs chefs) Ambroise Bordelongue, receveur des postes, et d’Honoré Baradat, instituteur. Ils se situent dans la mouvance du mouvement Combat, fondé par Henri Frenay. Le… Lire la suite

Mise en place du Service du Travail Obligatoire. Instructions départementales: répression des « défaillants ».

Pour lutter contre les « défaillants » au Service du Travail Obligatoire et suivant les instructions qu’il a reçues de Vichy, le préfet (P. Grimaud) mobilise les effectifs de Police et de Gendarmerie placés sous sa responsabilité. Il le fait en diffusant au moins deux circulaires datée de mai et de juin 1943.     Le préfet… Lire la suite

Mise en place du Service du Travail Obligatoire. Instructions gouvernementales: répression des « défaillants ».

Faisant suite à la « Relève », le Service du Travail Obligatoire (S.T.O.) est instauré par la loi du 16 février 1943. De nombreux mobilisés des classes 40, 41 et 42, s’opposent à cet enrôlement. Pour lutter contre ces opposants, le Gouvernement impose une répression énergique à l’encontre des « défaillants ».     Au moins trois circulaires sont… Lire la suite

Itinéraire de passage en Espagne de Pierre Bady. Mars 1943.

Bien que dispensés du STO car ils sont orphelins de guerre, Pierre Bady et son cousin Paul Hargous, accompagnés de leur ami Bernardin Darrigol, décident de passer en Espagne pour rejoindre l’Afrique du Nord, en mars 1943.     Pierre Bady a décrit l’itinéraire de leur évasion: dans un document manuscrit archivé à l’ONACVG-64 et… Lire la suite

Opinion publique. Mauléon mars 1943.

Perception de l’opinion publique à Mauléon au printemps 1943, peu de temps après l’invasion de la zone libre et l’instauration du travail obligatoire.                                    Note, établie par l’inspecteur des Renseignements Généraux détaché au poste de Mauléon, adressée au Sous-Préfet… Lire la suite

Marché noir: parcours administratif pour une affaire banale.

Les archives départementales dévoilent le parcours administratif d’une affaire de marché noir, somme toute, parfaitement banale au cours du printemps 1943.         Le parcours administratif d’une banale affaire de marché noir se déroule au cours du printemps 1943: dénonciation anonyme auprès de la Légion Française des Combattants qui transmets au Préfet. Celui-ci… Lire la suite

Tract: appel à la résistance au travail obligatoire.

De la « relève » – juin 1942 – au « STO »  – début 1943 – nombreuses sont les réactions hostiles et les appels à la dissidence.   Le tract reproduit ci-dessous incite, au nom de plusieurs organisations de résistance ou de partis politiques, à la désobéissance et à rejoindre le maquis.. _______________________________________________________________________________________________   FRANÇAIS ! Avec l’appel de… Lire la suite

Une filière d’évasion de Tarnos à Arnéguy.

La filière d’évasion mise en place par Jean Elissetche allait de Tarnos à Arnéguy. Elle fut rattachée au réseau Shelburn après la Libération.   Au début de l’hiver 1942, Jean Elissetche fait partie des travailleurs requis pour l’organisation Todt en charge de la construction du Mur de l’Atlantique. qui sont regroupés à Tarnos. Dans ce… Lire la suite

Milice et service de la Propagande.

En date du 13 mars 1943, le Chef Régional de la Censure – Henry Peyre – adresse au Préfet des Basses-Pyrénées une note de service datée du 10 mars posant les principes du traitement de l’information relative au fonctionnement de la Milice.       Note de service.                             Le Gouvernement attache la… Lire la suite

Elissetche Janine, une résistante, une combattante

Janine Elissetche, une femme résistante, combattante, qui deviendra lieutenant-colonel’le’ d’aviation.       La famille qui dispose d’un poste de TSF, écoute le 17 juin le discours du Maréchal Pétain (cette honte ! cette trahison. Je pleure de rage impuissante) mais aussi, le 18 juin, l’appel du Général de Gaulle (je bois ces paroles avec ferveur…ce… Lire la suite

Militaires, natifs des Basses-Pyrénées, décédés pendant la bataille des Ardennes, du 10 mai au 30 juin 1940.

L’armée française a résisté en mai et juin 1940, dans les Ardennes ! 130 militaires natifs des Basses-Pyrénées sont décédés au cours de ces combats.     Ils représentent 23% des décès de militaires nés dans les Basses-Pyrénées enregistrés au cours de la campagne de France (mai – juin 1940). classement chronologique classement par localité… Lire la suite

PAU. 20 juin 1940. Première réunion clandestine de la Résistance.

Une plaque commémorative apposée au n°5 de la rue de la République, façade du café Bar-Brasserie du Centre, porte la mention « Ici eut lieu la première réunion clandestine de la Résistance, le 20 juin 1940 ».     Cette plaque a été apposée dès 1946. Peu de renseignements sont disponibles au sujet de cette réunion. Elle a réuni… Lire la suite

Liste des déportés depuis les Basses-Pyrénées au cours de la seconde guerre mondiale.

Louis Poullenot a recensé une liste de 1676 déportés au départ des Basses-Pyrénées au cours de la deuxième guerre mondiale.       Louis Poullenot (accéder à sa biographie) a publié dans les dernières pages de son ouvrage (voir références bibliographiques ci-dessous) une liste de déportés que nous avons numérisée pour en assurer ici la… Lire la suite

Militaires, natifs des Basses-Pyrénées, décédés au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Le ministère de la Défense a mis en ligne sur le site « Mémoire des hommes » le fichier des militaires décédés au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le recensement de 1566 militaires natifs des Basses-Pyrénées a été extrait de ce fichier national. Le fichier national rassemble l’ensemble des militaires morts durant les opérations qui se sont… Lire la suite

Itinéraires d’évasion de Mendive à las Casas d’Irati.

Luc Tillard a réalisé et présenté un mémoire de recherche (année 2017 – 2018) intitulé: « Les chemins d’évasion dans les Pyrénées-Atlantiques lors de la Seconde Guerre mondiale (1940/1945) : le cas de la Pierre-Saint-Martin et de la scierie de Mendive » dans lequel il retrace l’histoire de ces deux secteurs de passages vers l’Espagne.… Lire la suite

Itinéraires d’évasion par le col de la Pierre-Saint-Martin.

Luc Tillard a réalisé et présenté un mémoire de recherche (année 2017 – 2018) intitulé: « Les chemins d’évasion dans les Pyrénées-Atlantiques lors de la Seconde Guerre mondiale (1940/1945) : le cas de la Pierre-Saint-Martin et de la scierie de Mendive » dans lequel il retrace l’histoire de ces deux secteurs de passages vers l’Espagne.… Lire la suite

Baylot Jean, préfet. Note biographique complémentaire.

Note sur le Préfet Jean Baylot, en poste dans les Basses Pyrénées d’août 1944 à janvier 1946.   Cette note nous a été communiquée par M. Denis Vaultier.     Jean Baylot, né le 27 mars 1897 à Pau (France) et mort le 3 février 1976 à Paris, est un homme politique et franc-maçon français. Résistant… Lire la suite

10 juillet 1940: vote des pouvoirs constituants à Pétain. Détail du vote des députés et sénateurs des Basses-Pyrénées.

Le 10 juillet 1940 est soumise à l’Assemblée nationale (alors formée par la réunion de la Chambre des députés et du Sénat) une proposition de révision des lois constitutionnelles régissant la Troisième République, ayant pour objet d’attribuer les pleins pouvoirs constituants au maréchal Philippe Pétain, président du Conseil.   Texte soumis au vote: « Article unique. — L’Assemblée nationale donne tous pouvoirs au Gouvernement de la République, sous l’autorité… Lire la suite

Pierre THEAS-LABAN. Béarnais, évêque et résistant. Juste parmi les Nations.

Pierre Théas-Laban fut évêque de Montauban pendant l’occupation. Maréchaliste au début de l’Etat Français, il prend position fermement contre les rafles des Juifs en août 1942,contre le travail obligatoire, puis contre les exactions de la division « das Reich » en 1944. Il est arrêté en juin 1944 et, interné à Compiègne, échappe de peu à la… Lire la suite

Armée secrète. Compagnie « Martial », 1ère compagnie du 1er bataillon de Pau. CAZALET Pierre.

La 1ère compagnie du 1er bataillon – Armée secrète – de Pau est attestée dès septembre 1941. Elle reste active jusqu’à la Libération au 21 août 1944. Les volontaires sont alors intégrés au 18ème Régiment d’Infanterie reconstitué. Référence: Poullenot (Louis), Basses Pyrénées, Occupation, Libération, 1940-1945, J&D Editions, Biarritz, 1995, 366 p. Voir pages 181/182.      … Lire la suite

LIVRON. Le Maquis de Livron en action. Août 1944

Dès la fin juillet un groupe de maquisards prend position dans la sablière aujourd’hui comblée, située à proximité de la route de Pau Lourdes, au sommet de la petite côte qui marque la sortie nord-ouest du village. Les unités Allemandes commencent à se replier. L’endroit est idéal pour surveiller la route Pau, Soumoulou, Lourdes. La… Lire la suite

ASPECTS DE L’OPINION PUBLIQUE A PAU. AOÛT 1942.

Deux lettres montrent l’indignation de l’opinion publique devant les mesures antijuives (août 1942).       La première lettre, datée du 23 août 1942, émane d’une personne travaillant pour les services sociaux de la ville de Pau, en relations directes avec les réfugiés juifs internés au stadium de Pau. Elle reflète bien l’état de détresse… Lire la suite

LE CAMP DE GURS DÉCRIT PAR PARIS-SOIR (20 août 1942).

Le quotidien national Paris-Soir est, à l’époque de Vichy, le principal journal paraissant en territoire français. Il n’a jamais donné la moindre information sur le camp de Gurs, sauf dans son numéro du 20 août 1942. A cette date, son envoyée spéciale, Marie Sabathé, fait publier l’article ci-dessous, intitulé « Les Juifs dans les Pyrénées. Ce… Lire la suite