Association  BPSGM          Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale         64000 Pau

Archives des catégories : Articles

Charnier du Pont-Long. Enquête de police sur les conditions du massacre des victimes. Septembre 1944.

Début septembre 1944, un inspecteur de la police de Sûreté détaille les conclusions d’une enquête menée afin de déterminer les conditions factuelles du massacre des victimes du 6 juillet.         Rapport de police     REPUBLIQUE FRANCAISE Pau, le 9 septembre 1944. Le Commissaire de Police de Sûreté André PEDOUSSAUT à Monsieur… Lire la suite

Mémoire d’un expulsé de Lorraine. Décembre 1940.

Expulsé de Lorraine (Sarrebourg), le pasteur Teutsch  expose, en décembre 1940, dans une lettre adressée au Préfet des Basses-Pyrénées, les conditions de son départ vers la zone libre en le replaçant dans le contexte général des expulsions imposées par les Allemands.       Transcription de la lettre-mémoire du Pasteur Teutsch.     Pau, le 9… Lire la suite

Résistance intellectuelle. Une conférence de l’abbé Sorel suscite des réactions.

Résistance intellectuelle. Le cabinet civil de Pétain interroge le Préfet des Basses Pyrénées sur l’attitude du clergé vis à vis d’une conférence donnée par l’abbé Sorel . Automne 1942.       Après une conférence donnée par l’abbé Sorel sous les auspices du Groupe « Collaboration » , le cabinet civil du Maréchal Pétain demande au préfet… Lire la suite

Evasions en Espagne au cours de l’été 1940.

Des évasions vers l’Espagne sont avérées dès l’été 1940. Parmi les 16 civils français expulsés d’Espagne qui arrivent à Pau le 9 décembre 1940, 9 ont franchi illégalement la frontière au départ des Basses-Pyrénées, au cours de l’été 1940.   Le 9 décembre 1940, 46 Français expulsés d’Espagne où ils sont entrés illégalement, arrivent à… Lire la suite

Henri FRAISSE. Lettres envoyées à son épouse entre le jour de son arrestation et celui de son exécution.

Quatre lettres sont adressées par Henri Fraisse à son épouse pendant son incarcération.   Henri Fraisse et Henri Lacabanne sont arrêtés par la gendarmerie allemande, à Pau, le 3 octobre 1943. Ils sont incarcérés à la villa Saint Albert à Pau, puis à la prison Saint Michel de Toulouse. Condamnés à mort par un tribunal… Lire la suite

BIARRITZ. Bombardement du 27 mars 1944.

Biarritz a subi le 27 mars 1944 un bombardement visant les installations de la base aérienne « Parme ». Cette attaque aérienne a causé de nombreux dégâts collatéraux ( 115 civils tués, 80 immeubles détruits ou rendus inhabitables).         Le site « Retours vers les Basses-Pyrénées »  a mis en ligne un rapport daté du 23… Lire la suite

PORTET. Combat de la Libération. 3 & 4 juillet 1944.

A Portet, les 3 et 4 juillet 1944, de violents combats ont opposé la Compagnie Carnot du Corps franc Pommiès (environ 120 hommes) à une troupe allemande fortement armée, estimée à 1200 hommes.       Le bilan des combats de Portet s’élève à: 14 résistants tués au combat, 5 habitants du village tués, 44… Lire la suite

La Milice recrute. Printemps 1943.

La Milice recrute,au cours du printemps 1943, en publiant une série d’articles intitulés « La Milice vous parle »  dans la presse quotidienne locale.         La création de la Milice dans la partie « non occupée » des Basses-Pyrénées date du dimanche 28 février 1943. Il semble que le recrutement des candidats « miliciens » n’ait pas été aussi… Lire la suite

Expulsion d’Espagne de 49 Français arrivant à Pau, en provenance du camp de Miranda del Ebro. 9 décembre 1940.

Le 9 décembre 1940, 49 Français arrivent à Pau, sous le coup d’une expulsion d’Espagne où ils étaient internés au camp de Miranda del Ebro pour entrée illégale sur le territoire espagnol.         Ce transfert de citoyens français passés illégalement en Espagne est placé sous la responsabilité des Autorités militaires, encadré par des… Lire la suite

La base aérienne du Pont-Long sous commandement allemand. Groupe de chasse 101. Photos allemandes inédites.

La base aérienne du Pont-Long a été occupée d’avril 1943 au 20 juin 1944 par le groupe de chasse 101 de la Luftwaffe. L’ouvrage de H. Bukowski et G. Dobbermann est illustré de documents photographiques d’origine allemande en provenance d’archives privées pour la plupart       Les légendes qui accompagnent les différentes photos sont… Lire la suite

Charnier du Pont-Long. Constat du médecin lors de l’exhumation. Août 1944.

Un médecin du Service départemental de la Santé a établi un rapport lors de l’exhumation des fusillés retrouvés dans les fosses du charnier du Pont-Long. Ce rapport est adressé au Préfet du département.           Transcription du rapport:   REPUBLIQUE FRANCAISE Préfecture des Basses-Pyrénées Août 1944 Inspection départementale d’hygiène. EXHUMATION DES CORPS… Lire la suite

10 juin 1944. 4 jours après le débarquement. A la une du Patriote des Pyrénées.

Le 10 juin 1944, la Une du « Patriote des Pyrénées » titre « La bataille de Normandie » pour publier un communiqué émanant du Grand Quartier Général du Führer et commente le dernier Conseil des Ministres.   Dans son éditorial  » Deux fois insensés »  Henri Sempé développe les dangers liés « aux nations libératrices » et à « la barbarie rouge ».     Pour accéder à la… Lire la suite

8 juin 1944. Surlendemain du débarquement. A la Une du Patriote des Pyrénées.

Le 8 juin 1944, la Une du « Patriote des Pyrénées » titre sur « L’attaque anglo-américaine contre la côte normande » et annonce une circulaire du chef du gouvernement sur « les administrations et les services publics face à leur devoir ». L’éditorial de Henri Sempé  » Nous n’avons qu’une chose à faire » insiste sur la nécessité de fidélité et d’obéissance au Maréchal Pétain.  … Lire la suite

7 juin 1944. Lendemain du débarquement. A la Une du Patriote des Pyrénées.

Le 7 juin 1944, la Une du «  Patriote des Pyrénes » titre sur  » la tentative de débarquement anglo-américain » et sur les réactions du Maréchal Pétain et de Laval, chef du gouvernement, Aucun éditorial n’est publié dans ce numéro. Les gros titres.   Celui relatif à l’allocution du Maréchal Pétain: Notre pays redevient champ de bataille. « La France… Lire la suite

6 juin 1944, jour du débarquement. A la Une du Patriote des Pyrénées.

Le 6 juin 1944, la Une du « Patriote des Pyrénées » titre sur« les opérations militaires » dont« une tentative de débarquement » et fait état d’un discours de M. Déat « flétri(ssant) le terrorisme ». L’éditorial de Henri Sempé « …MAIS UN PEU TARD… » s’attache à démontrer les divergences qui opposeraient les Alliés et « les dissidents » quant à la gouvernance de la France Libérée.   Pour accéder à… Lire la suite

5 juin 1944, veille du débarquement. A la Une du Patriote des Pyrénées.

Le 5 juin 1944, la une du « Patriote des Pyrénées » titre sur « le carnage quotidien » résultat des bombardements alliés, de la visite de Pétain à Lyon, « les opérations militaires » en particulier eu Italie. L’éditorial de Henri Sempé « Renversements » revient sur une déclaration de W. Churchill datant de juillet 1920 dans laquelle il évoquait le rôle de bouclier que… Lire la suite

Rafles à Pau lors de la première quinzaine d’octobre 1943.

Les services de police allemands sont actifs lors de la première quinzaine du mois d’octobre 1943. Outre la rafle du restaurant « l’As de Trèfle » au cours de laquelle Fraisse et Lacabanne sont arrêtés, ils opèrent aussi au café-restaurant « des Sports » rue Montpensier.       Le service des Renseignements Généraux, dans une note non datée, fait le… Lire la suite

FRAISSE et LACABANNE. Leur arrestation vue par Hochstrasser, interprète au service de la sûreté allemande.

Charles Hochstrasser, interprète au Sicherheit Dienst (S.D. = Police de sûreté allemand), est entendu par la police française en octobre 1944, peu de temps après son arrestation. Au cours de son audition, il retrace les conditions de l’arrestation de Fraisse et Lacabanne.       Le 2 octobre 1944, Charles Hochstrasser, citoyen suisse employé comme… Lire la suite

FRAISSE et LACABANNE. Conditions de leur arrestation. 3 octobre 1943.

Henri Fraisse et Henri Lacabanne, résistants de la première heure, sont arrêtés le 3 octobre 1943 par la gendarmerie allemande à la suite de l’infiltration dans leur organisation d’un traître à la solde des occupants. Cette infiltration aurait pu être une catastrophe pour la Résistance départementale dans la mesure où Bordelongue aurait pu faire partie… Lire la suite

HENRIOT Philippe et l’opinion publique. Décembre 1943 – janvier 1944.

Deux notes émises par les Renseignements Généraux informent les autorités préfectorales de la façon dont Philippe Henriot est perçu dans l’opinion publique. La première date de décembre 1943 et la seconde de janvier 1944.         Le service des Renseignements Généraux envoient deux notes d’information aux autorités préfectorales. La première est datée du… Lire la suite

Pontacq. Opérations « chaussures ». Mai / juin 1944.

Le débarquement du 6 juin 1944 a impliqué l’action des maquis combattants. Dans cette perspective, leurs troupes avaient besoin d’armes mais aussi de « godillots ». Ce besoin explique que les Etablissements Fouriscot, fabricants de chaussures à Pontacq (Basses-Pyrénées), aient été la cible d’une part du « Bataillon de l’Armagnac » le 30 mai 1944, d’autre part d’un détachement… Lire la suite

Différent entre dirigeants du groupe Collaboration et des J.E.N.

Au début de 1944, le chef des J.E.N. et le secrétaire général du groupe Collaboration s’accusent mutuellement de malversations.           Le 11 mai 1944, une note des Renseignements Généraux fait état d’un différent intervenu lors d’une réunion du 20 janvier entre M. DUCOURRE (chef des J.E.N.) et M. AUDIJEOS (secrétaire général… Lire la suite

Arrestation d’un milicien. Octobre 1944.

L’Inspecteur des Renseignements Généraux, Pierre Brana, dresse le procès-verbal de l’arrestation d’un milicien, à Pau, le 10 octobre 1944.           Transcription du procès-verbal d’arrestation.    MINISTERE DE L’INTERIEUR                                               … Lire la suite