Association  BPSGM          Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale         64000 Pau

FRAISSE Henri. Résistant, fusillé en décembre 1943

Henri Fraisse, résistant de la première heure, membre de l’Armée Secrète (A.S.), agent du Noyautage de l’Administration Publique (NAP), est arrêté par la gendarmerie allemande le 3 octobre 1943. Condamné à mort par un tribunal allemand pour faits de résistance, il est fusillé à Toulouse le 28 décembre 1943.

 

Henri Fraisse est né à Pau le 4 janvier 1913. Son père est peintre et sa mère ménagère. Il est employé à l’octroi de la ville de Pau.

Le Résistant.

Henri Fraisse s’engage pour 2 ans le 7 juin 1933 à la 6ème demi brigade aérienne qu’il quitte au terme du contrat.

Henri Fraisse est actif dans la cadre de l’A.S. Sous le commandement de Bénédict Rodriguez chargé dès septembre 1941 de créer en Béarn un groupe d’action armé, il est l’adjoint de Paul Boudoube responsable du 1er bureau (recrutement et formation des recrues). Il fait partie des cadres de la 1ère compagnie du secteur 2 de l’A.S. jusqu’à son arrestation.

Henri Fraisse est agent du N.A.P. dans le cadre de son activité professionnelle au sein de la ville de Pau.

Henri Fraisse est intégré membre de la filière d’évasion « Laporte » qui a fonctionné en avril et mai 1943.

Henri Fraisse est arrêté par la fedgendarmerie le 3 octobre 1943. Incarcéré à la villa St Albert, il est transféré à la prison St Michel de Toulouse. Condamné à mort le 2 décembre 1943 par un tribunal allemand, il est fusillé le 28 décembre à la ferme de Bordelongue.

Les autorités allemandes publient un encart dans la presse le 6 janvier 1944 pour annoncer les exécutions de Fraisse et Lacabanne.

(extrait du périodique « Le Journal » diffusé à Lyon).

 

 

 

 

 

Henri Fraisse est homologué FFC, FFI et DIR

 

 

 

Henri Fraisse est médaillé de la Résistance en date 17 mai 1946.

Lieux de mémoire.

 

Plaque commémorative aux agents municipaux morts pour la France . Guerre 1939 – 1945. Entrée de la mairie de Pau.

 

 

 

 

Stèle commémorative dédiés aux fusillés de Bordelongue. Toulouse.

 

 

 

 

 

 

A la Libération, un graffiti laissé par Henri Fraisse a été découvert dans les caves de la villa St Albert.

 

 

 

Une rue de Pau porte la dédicace « Fraisse et Lacabanne ».

 

Références bibliographiques.

LAHARIE, Claude, Les Basses-Pyrénées dans la Seconde Guerre Mondiale, éditions Cairn, Pau, novembre 2021. 731 pages

POULLENOT (Louis), Basses Pyrénées, Occupation, Libération, 1940-1945, J&D Editions, Biarritz, 1995, 366 p.

Mme FLACH (ex Mme GUERIN), La Résistance à Pau (Bas.-Pyr.) – Le Passage des Pyrénées  Imprimerie Commerciale, 11 rue Maréchal-Joffre à Pau, dépôt légal: 2ème trimestre 1945

Sites Internet.

Maitron des fusillés: Fraisse Henri

Mémorial François Verdier. Le charnier de Bordelongue.

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