Bourgogne

 

Réseau de passage et de renseignements

Il est créé en 1943 par M. Groussine.

Le principal agent départemental est le Palois Georges Claverie. Ce dernier conçoit et gère depuis sa maison (rue Matthieu Lalanne) la section « évasions » du réseau.

Il est intégré dans la Base Espagne fin 1942

 

Références bibliographiques :

– LAHARIE (Claude). « Les réseaux de résistance dans les Basses-Pyrénées », dans La Résistance dans le Sud-Ouest au regard d’autres espaces européens (1940 à nos jours). Éditions Cairn, Pau, 2016

– POULLENOT (Louis). Basses-Pyrénées. Occupation. Libération. 1940-1945. J & D Éditions. Biarritz. 1995

 

Mécano

 

Réseau de passage et de sauvegarde

Il est créé et commandé par le Dr Edmond Speraber, de Saint-Jean-de-Luz, pendant l’été 1942.

Il est en relations avec les passeurs des réseaux Comète et de Margot et travaille étroitement avec les agents du réseau Nana.

Il est intégré dans la Base Espagne fin 1942

 

Références bibliographiques:

– LAHARIE (Claude). « Les réseaux de résistance dans les Basses-Pyrénées », dans La Résistance dans le Sud-Ouest au regard d’autres espaces européens (1940 à nos jours). Éditions Cairn, Pau, 2016

– POULLENOT (Louis). Basses-Pyrénées. Occupation. Libération. 1940-1945. J & D Éditions. Biarritz. 1995

 

Nérac

 

Réseau de passage

Réseau éphémère qui a fonctionné d’avril à août 1943.

Il est monté par la Base Espagne au printemps 1943 et y sera à nouveau intégré à la fin de l’été.

Ses filières passent par Cambo et Belloc et conduisent à la Renteria. Elles seront reprises par le réseau Alsace et par la Base Espagne.

Peu de renseignements

 

Références bibliographiques:

– CROUZET (Jean).  Aide-mémoire des années sombres. Atlantica. Biarritz, 2006

– LAHARIE (Claude). « Les réseaux de résistance dans les Basses-Pyrénées », dans La Résistance dans le Sud-Ouest au regard d’autres espaces européens (1940 à nos jours). Éditions Cairn, Pau, 2016

 

Notre-Dame Castille

Réseau de renseignements et de passage.

Voir Castille et Confrérie Notre-Dame

Groupement de réseaux créé en mars 1943 à la suite des démantèlement partiels des réseaux Castille et Confrérie Notre-Dame.

         Le commandement en est assuré par Pierre Fort (Petrus, Potiron). Il travaille en étroite collaboration avec la Base Espagne.

Il est démantelé à la fin de l’année 1943 et ses agents durement réprimés.

 

Références bibliographiques:

– LAHARIE (Claude). « Les réseaux de résistance dans les Basses-Pyrénées », dans La Résistance dans le Sud-Ouest au regard d’autres espaces européens (1940 à nos jours). Éditions Cairn, Pau, 2016

– POULLENOT (Louis). Basses-Pyrénées. Occupation. Libération. 1940-1945. J & D Éditions. Biarritz. 1995

 

Ossau

Réseau de passage.

Il est créé à l’automne 1940 par le commandant Pouey-Sanchou.

Il est exclusivement composé de militaires, comme le réseau Maurice, avec lequel ses membres travaillent étroitement. Il est très proche de l’ORA. Son activité, qui se limite au cadre géographique du département, atteint son apogée en 1943 ; il rassemble alors une centaine d’agents, parmi lesquels une quarantaine en Pays Basque.

Les filières aboutissent généralement à Saint-Sébastien (paseo Colon), lieu de regroupement des évadés.

Il est intégré à la fin de l’année au sein de la Base-Espagne.

 

Principaux agents

– Pierre BARATS, de Pau, et son frère, hôtelier à Eaux-Bonnes

– Robert LAURENT, officier de réserve

– LARRAMENDY, pharmacien à Hendaye

– Jacques LOPEZ, prêtre

– PASSICOT, de Saint-Jean-de-Luz, commandant

– QUERILLAC, commandant.

 

Références bibliographiques:

– CROUZET (Jean). Aide-mémoire des années sombres. Atlantica, Biarritz, 2006

– EYCHENNE (Émilienne). Les fougères de la liberté. Toulouse, Éditions Milan, 1987.

– LAHARIE (Claude). « Les réseaux de résistance dans les Basses-Pyrénées », dans La Résistance dans le Sud-Ouest au regard d’autres espaces européens (1940 à nos jours). Éditions Cairn, Pau, 2016

 

Perroquet

Réseau franco-britannique de passage

Il est créé en 1943 à Saint-Jean-de-Luz par des agents français et anglais de la Base-Espagne.

Il n’est utilisé que par des agents travaillant pour l’Intelligence Service. Il dispose des mêmes filières que le réseau Comète et entretient des relations constantes avec Kattelin Aguire et Fiorentino Goïkoetchea. Il est intégré définitivement dans la Base Espagne en 1943.

Son histoire prend un tournant dramatique le 23 décembre 1943, lorsque le comte d’Orsel se noie en passant la Bidassoa, en compagnie de l’agent Richard, adjoint d’Ipecourt.

 

Références bibliographiques:

– CROUZET (Jean).  Aide-mémoire des années sombres. Atlantica. Biarritz, 2006

– LAHARIE (Claude). « Les réseaux de résistance dans les Basses-Pyrénées », dans La Résistance dans le Sud-Ouest au regard d’autres espaces européens (1940 à nos jours). Éditions Cairn, Pau, 2016

 

Résistance Fer

Réseau de passage

Il est créé au début de l’année 1943 par Jean-Guy Bernard et Louis Armand, secondés par Jean Marthelot, ingénieurs de la SNCF. Après l’arrestation de Jean-Guy Bernard, en janvier 1944, Louis Armand en prend la direction, sous le contrôle de Jacques Chaban-Delmas.

Il rassemble presque exclusivement des cheminots.

Dans les Basses-Pyrénées

La section départementale est active en 1943-44, notamment sur la voie Pau-Canfranc, avec son principal agent, le capitaine Albert Le Lay, inspecteur des douanes.

Elle est intégrée dans la Base Espagne en 1943.

 

 

Références bibliographiques :

– CROUZET (Jean).  Aide-mémoire des années sombres. Atlantica. Biarritz, 2006

– LAHARIE (Claude). « Les réseaux de résistance dans les Basses-Pyrénées », dans La Résistance dans le Sud-Ouest au regard d’autres espaces européens (1940 à nos jours). Éditions Cairn, Pau, 2016