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Mme SAGARDOY Danielle. Résistante impliquée dans la libération de Tardets.

Le 8 octobre 1944, le maire de Tardets (Dr Jaureguy) et les responsables militaires locaux (Capitaines de Jaureguiberry et Hegoburu) signent un document en reconnaissance aux actions de Mme Danielle Sagardoy pendant l’occupation allemande et lors de la libération de Tardets.

 

Transcription du documents du 8 octobre 1944.

Sous les ordres de la Résistance.

Titres de Madame SAGARDOY Danielle

au respect, si ce n’est à la reconnaissance des Tardésiens.

Vérifiez les faits, comparez vos propres mérites

et, si vous en avez le droit, jetez la pierre.

Vers le 15 avril 1943, la Gestapo allemande demande à Mme et M. Sagardoy des renseignements sur MM. Othaquy et Aritiol, de Lacarry (ces derniers sont justement leurs passeurs). Prévenus à temps, ils s’échappent tous les deux.

Les premier jours de mai 1943, alors qu’elle allait à la Kommandatur demander un laisser-passer, elle a pu lire sur le bureau une lettre anonyme dénonçant les trois frères Eyheramendy-Chouhourt, de Sainte-Engâce. Ces derniers, prévenus, ont pu préparer leur défense.

Le 14 août 1943, M. Bernard Vergez, d’Alos, est arrêté par les douaniers allemands. L’avant-veille, au cours d’une ronde, les douaniers l’ayant trouvé dans un champ, lui demandent les papiers. M. Vergez prend la fuite, après avoir remis sa carte d’identité. Sa femme est prise comme otage (pour l’obliger à revenir)). Ils ont réussi à persuader la Gestapo que Vergeez n’est pas normal (raison absolument fausse). Ce dernier est libéré 48 heures après.

En avril 1943, les douaniers sont sur la piste de M. Hondagneu, de Sainte-Engrâce. Pendant que ce dernier reste caché, ils réussissent à changer l’idée fixe des Allemands qui est celle de l’arrêter.

L’instituteur M. Fisch, de Viodos, est libéré grâce aux renseignements donnés par eux à la Gestapo.

Le 24 novembre 1943, M. Larrandaburu est arrêté sur dénonciation pour avoir hébergé un jeune homme qui était poursuivi par les Allemands. Après plusieurs démarches et supplications, Mme Sagardoy réussit à le faire libérer.

En fin 1943, c’est sur leur demande que la Gestapo se porte garant de M. Jean d’Aranpé. Ce dernier était interné depuis trois mois.

En janvier 1944, M. Jean Larrègle devait être arrêté par ordre de la Gestapo de Pau, sous prétexte de propagande communiste et passage en Espagne. Il n’a pas été inquiété, la Gestapo de Tardets s’étant porté garante sur leur demande.

Mme Saint-Amans, en février 1944 est accusée de diffamation. Malgré que la diffamation la visât personnellement, elle demande que cette personne ne soit pas arrêtée.

Les premiers jours d’avril, M. Edouard Sagazan et arrêté par ordre du Lieutenant allemand « Menaces de mort à un officier allemand ». Après un voyage à Pau et plusieurs démarches, M. Sagazan est remis en liberté par l’intermédiaire de la Gestapo d Pau. Alors que sur le dire de l’Allemans ljui-même, M. Sagazan risquait la peine de mort.

Le 30 mai 1944, la Gestapo vint leur demander des enseignements au sujet d’un général… Bertchi…ils font semblant de ne pas le connaître et ils le préviennent immédiatement. Mme et M. Bertchi quittent le soir même leur appartement, et Tardets le lendemain matin. En effet, la Gestapo passe la journée du lendemain à guetter les allées et venues de la maison.

A peu près à la même époque, elle réussit à savoir qu’il y a des communistes à Tardets, entre autres M. Iribarne, que la Gestapo veut surprendre écoutant Londres. M. Iribarne , prévenu supprime le poste.

Ayant surpris une conversation entre Allemands,au garage, ils préviennent MM. Pordoy et Elgoyhen, de Larrau, qui se cachent.

Quelques jours après, c’est le tour de M. Pierresteguy, d’Atherey, qui, prévenu juste à temps, croise les Allemands en route alors qu’il s’échappait avec sa famille.

Mmes Etchegoyen et Sagazan, MM. Urruty et Falashi, sont arrêtés le 16 juin 1944, sous le prétexte d’être en relation avec le maquis.Après un voyage à Agen où se trouve son correspondant, elle revient à la Gestapo de Pau avec l’ordre de remettre les prisonniers de Tardets en liberté. Ces deniers sont libérés le 22 juin.

Après une rafle faite à Barcus, le 13 juillet, six jeunes sont arrêtés. Après avoir logue ment discuté avec le commissaire, ce dernier lui promet la libération des prisonniers à condition qu’elle lui livre M. Brévant en échange. Quatre sont libérés le lendemain. Deux partent à Pau où malheureusement le maire de Barcus arrive trop tard, porteur d’un mot demandant la libération des deux prisonniers.

Le 17 juillet, 7 otages sont pris à Lanne, ce sont pour la plupart des maquisards. Ils sont gardés à la douane. Après plusieurs démarches, le commissaire les lui libère.

Le 27 juillet, son cousin est pris en otage avec son domestique, à la suite de l’attaque de la relève d’Ahusquy. Sur sa demande, voyant que c’est son cousin, le commissaire s’occupe le soir même de sa libération. Mais ce n’est pas deux otages, mais cinq qui ont été pris. Après force discussions avec les autres officiers, le commissaire libère les cinq otages le soir même.

Deux jours après l’attaque d’Ahusquy, elle est prévenus que vingt otages vont être pris dans les communes d’Alçay et Aussurucq. Après bien des promesses…elle réussit à convaincre le commissaire qu’il ne doit pas les prendre… tout le hameau étant de sa parenté…

Monsieur Georges de Chapotin est arrêté le 10 août 1944, à six heures du matin. Il vient d’être dénoncé comme maquisard. Après plusieurs démarches et entrevues avec le commissaire, ce dernier le libère le lendemain.

Le 10 juillet, alors qu’elle se trouvait à la Kommandantur, une jeune femme de Montory vint dénoncer le maquis, (dix hommes armés sont sur la route de Barcus). Mme Sagardoy fait prévenir le maquis.

Le 21 juillet, vers midi, le lieutenant Dullgen cherchait sur la carte Garaïbie ; après bien des ruses, Mme Sagardoy réussit à savoir que c’est le maquis qui a été dénoncé. Dans l’après-midi, Mme Sagardoy va prévenir Mauléon afin de faire déplacer le maquis.

Ce même jour, le chauffeur allemand les prévient qu’une rafle sera faite le lendemain matin dans les communes de Montory, Lanne, Arette et Barcus. Ces dites communes sont prévenues le soir même par l’intermédiaire de MM. Cazabonne et Hontaas, de Montory.

Le jeudi 10 août, l’attaque de Mauléon.

Le vendredi 11, Mme Sagardoy vient au P.C. de Mauléon porter les renseignements recueillis auprès des Allemands.

Le samedi 12, l’avion survole Tardets et donne une signal. Mme Sagardoy va immédiatement trouver le commissaire d’un air affolé, lui faisant croire qu’elle a très peur. Le commissaire la rassure en lui confiant, en grand secret, que l’avion vient de les prévenir (par morse), qu’un bataillon arrive sur Mauléon.

Mme Sagardoy vient sur Mauléon où elle arrive un quart d’heure après le bombardement. En effet, les troupes allemandes sont déjà aux portes de Moncayolle. Elle revient de Mauléon avec l’ordre de savoir si les Allemands de Tardets vont bouger. Le commissaire lui jure qu’ils ne bougeront pas. Le renseignement, transmis à Mauléon, permet le déplacement du groupe Daugreilh, qui se trouvait à Gotein.

Le 17 août, le commissaire confie à Mme Sagardoy qu’ils recevront le ravitaillement par parachute. Le lendemain, l’A.S. de Mauléon récupère quatre parachutes.

Le 18 août, le commissaire apprend à Mme Sagardoy que le dimanche matin ils iront porter leurs bagages à Oloron. Le samedi, elle obtient des renseignements plus précis : heure, composition du convoi, hommes et officiers qui en feront partie, etc. Le dimanche, l’attaque n’a pas lieu, elle apprend dès leur retour que le même convoi repartira le lendemain matin à la même heure. Mme Sagardoy va immédiatement prévenir le groupe Daugreilh qui se trouve en haut de la côte de Montory.

Le lundi, 20 minutes avant le départ du convoi, un douanier allemand vient prévenir les chefs que le maquis les attend à Montory. Le convoi part sans chefs ; attaque : les camions sont immobilisés. M. Sagardoy se rend sur les lieux et leur assure que la mise en état immédiate est impossible.

Dans la soirée du dimanche, le capitaine de Jauréguiberry prévient Mme Sagardoy que le proposition de reddition qu’il a fait parvenir par l’intermédiaire de M. l’abbé Arricart a été repoussée. Le capitaine craint l’arrivée des forces de l’O.R.A. et de leurs agissements intempestifs habituels. Il demande à Mme Sagardoy, d’user de toute son influence sur l’esprit des officiers allemands pour arriver à une solution rapide. Elle accepte. Elle sait ce qu’elle risque, mais ele a déjà la promesse de M. le Maire que si un jour sa réputation de patriote et de femme est atteinte , il fera entendre la voix de la vérité.

Le lendemain matin, elle va trouver le commissaire sous prétexte de prendre des nouvelles des blessés. Elle risque quelques mots sur une reddition possible ; mais le commissaire ne veut rien entendre. Elle vient au P.C. et demande au capitaine de Jauréguiberry d’adresser un nouvel ultimatum au commissaire. Vers deux heures, elle va trouver M. Weiland (interprète allemand), à qui elle monte tout un « bateau ». Ce dernier lui demande d’aller trouver le commissaire et de faire tout son possible pour le convaincre.

Voyant l’effet produit sur M. Weiland, elle va trouver le commissaire, qui, après force explications, finit par comprendre que le maquis et l’A.S. sont tout à fait différents, que se rendant à l’A.S. , c’est à dire l’armée régulière qu’il se rendra à l’armée française. Mais revient toujours cette phrase : « Nous sommes très forts ». Elle lui dit que200 hommes ne sont rien contre 8 ou 9 000 qui viennent sur Tardets avec tanks, canons, voitures blindées,etc. Ne pouvant le convaincre par la force, elle essaie par les sentiments. Après quelques minutes de réflexion, il finit par lui jurer de se rendre à une seule condition : celle de rester prisonnier chez elle. Elle acepte et part immédiatement avertir le capitaine. Après son départ, le commissaire va trouver M. Sagardoy pour lui demander s’il a bien agit. Ce dernier l’approuve et lui conseille d’aller trouver M. l’abbé Arricart (porteur du premier ultimatum) pour lui fixer l’heure du rendez-vous.

En partant sur Sauguis, Mme Sagardoy fait prévenir M. l’abbé Arricart que le commissaire va venir le trouver pour fixer l’heure du rendez-vous, de bien vouloir tenir les mêmes propos qu’elle.

Au retour de Sauguis (où se trouve le P.C.), Mme Sagardoy va trouver M. le Maire pour le mettre au courant de ce qui se passe et lui demander d’aller trouver le commissaire, afin de donner plus de poids à son « bobard ».

L’heure de l’entrevue est fixée pour le soir. M. le maire dit à Mme Sagardoy que le rendez-vous doit avoir lieu le jour. Elle part sur Sauguis prévenir le capitaine, rencontre M. l’abbé Arricart, lui fixe l’heure (vingt heures) puis va demander au capitaine de Jauréguiberry de faire en sorte de ne pas laisser le commissaire prisonnier chez elle.

Je soussigné, Maire de Tardets, Chef cantonal de la Résistance certifie exact et conforme à la vérité tout ce qui est relaté ci-dessus

au sujet de l’activité clandestine du ménage Sagardoy.

En foi de quoi , Tardets, le 8 octobre 1944

Signature Dr JAUREGUY

Certifie exact pour la partie qui le concerne le Commandant militaire du secteur IV

Signé DE JAUREGUIBERRY

Signé le Capitaine HEGOBURU

Source: archives de l’association.

Mme Sagardoy est mise à l’honneur lors de la célébration du deuxième anniversaire de la libération de Tardets. Cérémonie au cours de laquelle elle est décorée de la Croix de Guerre.

Source: La République des Pyrénées du 30 août 1946.

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