Association  BPSGM          Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale         64000 Pau

PETRE Jean-Baptiste. Un Saint-Jeannais responsable de l’Armée Secrète en Provencce.

Jean-Batiste Pétré, né à Saint-Jean-Pied-de-Port en 1896, est nommé par le général Delestraint, en 1943, chef régional de l’Armée Secrète pour la Provence. Il est déporté à Buchenwald en 1943. Libéré en 1945, il lui est confié la tête du Service de recherche des crimes de guerre ennemis. Il est décédé à Saint-Jean-Pied-de-Port en avril 1959.

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Biographie.

Jean-Batiste Pétré est né à Saint-Jean-Pied-de-Port le 27 octobre 1896 dans une famille d’artisans locaux. Il obtient le brevet supérieur à Bayonne en 1913, diplôme qui lui permet d’intégrer le P.T.T. en région parisienne. Mobilisé au 18ème R.I., il termine la guerre avec le grade de sous-lieutenant.

Démobilisé, J.B. Pétré reprend ses activités aux sein des P.T.T. Il est affecté à Marseille en 1925 pour un travail de nuit dans les wagons postaux. Cette fonction lui laisse de larges temps libre qu’il consacre à la littérature, au journalisme et au théâtre sous le pseudonyme de Jean Duhalde.

J.B. Pétré suit des « périodes militaires » qui lui valent d’être nommé capitaine au 141ème Régiment d’Infanterie Alpine.

En 1939, le capitaine Pétré est mobilisé au 141ème R.I.A. La drôle de guerre conduit son régiment de l’Aisne, à l’Alsace puis à la Somme. D’où il retraite jusqu’à Sully-sur-Loire.

Démobilisé, Jean-Batiste Pétré fonde à Marseille l’amicale des anciens du 141ème R.I.A. Cette association va lui servir de couverture pour l’organisation de l’Armée Secrète dès 1942. Il est nommé en 1943, par le général Delestraint, chef régional de l’A.S. Pour la Provence avec le grade de Colonel.

Il est arrêté le 4 juillet 1943 par la Gestapo à l’instigation de Dunker-Delage. Torturé, emprisonné, il est déporté au camp de Buchenwald. En 1945, après une marche de la mort, il organise le rapatriement de ses co-détenus.

Revenu à Marseille, J.B. Pétré agit à la tête du Service de recherche des crimes de guerre ennemis et reprend ses activités dans le journalisme.

Il se retire pour sa retraite à Saint-Jean-Pied-de-Port où il décède le 7 avril 1959.

Decorations.

Croix de guerre 1939-1945, étoile d’argent le 25 juin 1940. 

 Croix de guerre 1939-1945, étoile de bronze le 9 juillet 1940. 

Croix de Combattant volontaire 1939-1945. 

Chevalier de la Légion d’Honneur le 15 juillet 1945.

Croix de guerre 1939-1945, palme le 15 juillet 1945.

 Médaille de la Résistance le 17 mai 1946. 

Officier de la Légion d’Honneur le 29 décembre 1948. 

Croix de guerre avec palme le 29 décembre 1948. 

Commandeur de la Légion d’Honneur le 28 mars 1957. 

Grand Officier de la Légion d’Honneur le 7 août 1959.

Bibliographie.

Amicale des anciens du 141 R.I.A, A la mémoire colonel Pétré, sans date

Sur Internet:

Blog: Colonel Pétré, la Résistance à Marseille . Pour y accéder: cliquer ici.

Mémoire vive de la Résistance. Pour y accéder: cliquer ici.

Lieux de mémoire.

Une rue de Marseille 1er est dédiée au Colonel Pétré.

 

Sa maison natale, 30 rue d’Espagne à Saint-Jean-Pied-de-Port, porte une plaque en l’honneur de J.B. Pétré.

 

 

 

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