Association  BPSGM          Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale         64000 Pau

MONEIN

 

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Références bibliographiques:

  • Poullenot (Louis). Basses-Pyrénées. Occupation. Libération. 1940-1945. J & D Editions. Biarritz. 1995. 366 p.

            – p. 199-201 : existence en 1943 d’un maquis de l’ORA, intégré en 1944 dans le cadre des MUR. Ce maquis, originairement fixé à Estialesq, est transféré le 6 juin 1944 dans le bois du Laring, où il s’amalgame avec le maquis de Combat, dans le cadre des MUR ; il prend alors le nom de Le Jubilé. Il aurait alors rassemblé une soixantaine d’hommes. Dans les semaines suivantes, il est transféré à Cardesse, puis revient au Laring. Il est évacué le 10 juillet 1944 à la suite d’une attaque allemande.

            – p. 202 : attaque allemande sur le maquis le 6 juin 1944.

            – p. 211 : parachutage d’armes à la Résistance entre Tarsacq et Monein, sur le terrain 126.

            – p. 240 : le château de Parbayse est l’un des sièges du maquis itinérant Le Béarn, chargé de la protection de l’état-major de l’A.S. des Basses-Pyrénés.

          – p. 316 : bilan statistique des combats : 7 résistants tués.

  • Prat (Raoul). Le maquis du Laring (mémoires). 1989, 22 p.

 

Henri Lacabanne est né à Monein le trente mars 1909. Son père Jacques Lacabanne exerçait le métier de sabotier. Avec son épouse Jeanne, née Labéta, ils habitaient au 14 de la rue Bourneuf (aujourd’hui rue Jean Sarrailh), où une pièce était aménagée en café, une autre en atelier de cordonnerie. Ce militant socialiste  qui refusait la capitulation et la servitude, rentra rapidement dans la Résistance. Totalement révolté par la mise en place du service du travail obligatoire(S.T.O.), il devint au sein de l’Armée Secrète, sous le pseudonyme de Lionel le premier chef de maquis. Il trouva des refuges, s’occupa du ravitaillement, de l’acheminement des hommes, de leur équipement. Dénoncé, il fut arrêté  à Pau le 3 octobre 1943. Tout d’abord conduit au siège de la gestapo villa Saint Albert, 104 avenue Trespoey, puis transféré à la prison Saint Michel, à Toulouse, il fut condamné à mort le 2 décembre et fusillé le 28 décembre 1943. Son corps a été retrouvé le 4 septembre 1944, dans le charnier de Bordelongue à Lafourquette (quartier de Toulouse) en compagnie de 27 autres résistants.

La place de la mairie porte son nom .

Lieux de mémoire:

La place Henri Lacabanne, parvis de la mairie.

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Plaque mémorielle, intégrée dans les murs de la place Henri Lacabanne.

En l’honneur de Louise et Pierre Magendie, reconnus Justes parmi les Nations. Plus de détails.

Dossier Yad Vashem : 11868
Remise de la médaille de Juste : 30/10/2011

 

 

Monument aux maquisards fusillés le 7 juillet 1944, situé avenue de la Résistance.

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Justes parmi les nations à Monein.

Magendie Louise et Pierre

 

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